Les Tests de dépistage chez le Boxer

Dans cette partie je vais vous expliquer les différents dépistages effectués par les éleveurs de boxer, que vous pouvez bien entendu faire.

Vous devez vérifier ces paramètres avant de choisir votre chiot chez l’éleveur.

La dysplasie de la hanche

Lecture Stade A
Lecture Française : Stade C.
Lecture Espagnole : Stade B
Lecture Américaine : Stade FAIR soit B en europe
Dysplasie sévère stade D
Iz (non LOF)

Comme tous les chiens de grande taille ou de taille moyenne, la dysplasie coxo-fémorale est récurrente.
Chez le boxer LOF, la majorité des éleveurs font dépister leurs chiens avant toute reproduction, par le biais d’une radiographie sous anesthésie générale.

 

Le chien doit être placé sur le ventre, avec les pattes arrière positionnées en alignement du corps, tout en les étirant et en veillant à ce qu’elles soient parallèles, le placement du bassin doit être allongé en positon symétrique. Une fois le cliché réalisé, vous devez les faire parvenir au lecteur officiel du club de race, M. Goyenvalle.

 

Pour ce faire, vous avez 2 possibilités :

Envoyer la radiographie argentique, Votre vétérinaire envoie la radiographie via le site https://www.myvetsxl.com 

 

Dans tous les cas, vous devez envoyer le règlement et les documents relatifs à la demande de dépistage. Les frais pour une lecture de la radiographie de dysplasie sont de : 44 €. 
Une fois, tout cela fait, il faut attendre le retour de la radiographie et du résultat.

La dysplasie : Est-ce génétique ?

La dysplasie a un facteur génétique, mais pas que !

Sur un chiot en pleine croissance, on limitera les grandes balades de plus d’1 h, on évitera de le faire sauter, descendre ou monter les marches par exemple.

Il faudra que votre chiot ait une alimentation saine et équilibrée, avec un apport suffisant en calcium, sans le complémenter en calcium, s’il n’en a pas besoin, cela pourrait être pire et avoir l’effet inverse.

Les stades de la dysplasie.

Une fois que votre radiographie est passée sous les yeux du lecteur officiel, celui-ci va attribuer un “stade”, qui va de A à D.

 

Voici les stades en détails :
A : aucun signe de dysplasie coxo-fémorale (angle à 105° et plus). La tête fémorale est bien centrée dans l’acetabulum et l’espace articulaire est étroit et régulier. Le bord acétabulaire crânien sont parallèles ou presque parallèles.
La plaque osseuse sous-chondrale de la marge acétabulaire crânienne est une fine ligne d’épaisseur uniforme.

 

B : état sensiblement normal . La tête fémorale est centrée dans l’acétabulum et l’interligne articulaire est étroit, cependant l’os sous-chondral de
la tête fémorale et le bord acétabulaire crânien peuvent être divergents, c’est-à-dire non parallèles.

La plaque osseuse sous-chondrale de la marge acétabulaire crânienne est une ligne fine d’épaisseur uniforme. 

Le centre de la tête fémorale est médial ou superposé au bord dorsal de l’acétabulum.

Angle NO compris entre 100 et 105°.

 

C : dysplasie coxo-fémorale, légère.

La tête fémorale n’est pas bien centrée dans l’acetabulum et l’os sous-chondral de la tête fémorale et les marges acétabulaires crâniennes sont divergentes, autrement dit non parallèles.

La plaque osseuse sous-chondrale du bord acétabulaire crânien peut être légèrement épaissie latéralement et/ou légèrement
réduit médialement.
Le bord craniolatéral peut être légèrement aplati, autrement dit que le bord craniolatéral diverge de la tête fémorale.
Dans une direction craniolatérale.
Le centre de la tête fémorale est superposé ou latéral au bord dorsal de l’acétabulum.

Une subluxation de la tête fémorale, latérale ou caudale, peut être présente.

Angle NO environ 100°.

 

D : La tête fémorale n’est pas bien centrée dans l’acetabulum et l’os sous-chondral de la tête fémorale et des marges acétabulaires crâniennes sont évidemment divergentes. 

La plaque osseuse sous-chondrale du bord acétabulaire crânien est modérément épaissie latéralement et/ou
modérément réduit médialement.
Le bord craniolatéral est nettement aplati, c’est-à-dire que le bord craniolatéral quitte la tête fémorale de manière direction craniolatérale.

Le centre de la tête fémorale est latéral au bord dorsal de l’acetabulum. Une subluxation de la tête fémorale, latérale ou caudale, peut être présente.

Angle NO est supérieur à 90°

 

Donc, vous comprenez qu’il n’est pas recommandé de faire reproduire des chiens qui ont un stade D.

La sténose aortique et pulmonaire

Il y a une dizaine d’années, les boxer (même LOF) étaient sujets au souffle cardiaque, allant du simple souffle physiologique au souffle cardiaque sévère.

Le boxer était en haut du top 10 des races de chien à soucis cardiaque. Grâce au travail des éleveurs et au dépistage systématique des boxers, ce n’est plus qu’un mauvais souvenir… Malgré cela, il faut rester vigilants et continuer de dépister systématiquement tous les boxers destinés à la reproduction.  Le dépistage se fait par échodoppler détaillé, sans anesthésie et indolore pour le chien, celui-ci doit juste rester calme en position debout.


Comme pour la dysplasie, il faut envoyer le bilan au lecteur officiel du club de race, le Professeur Valérie CHETBOUL .

Il ne faut pas oublier le règlement de 51 € pour la lecture ainsi que les documents demandés par le club de race.

Les stades de la sténose aortique et pulmonaire.

Même chose que pour la dysplasie, il y a des « stades » allant de 0 à 4.

 

AS0 et PS0 : le cœur est sain et sans fuite, etc. Plus le chiffre augmente, que ce soit pour la sténose aortique et/ou pulmonaire, moins c’est bon. Un chien qui revient avec un résultat de dépistage as3/ps0 ou as0/ps3, il ne faut absolument pas le faire reproduire.

 

Je ne détaille pas plus les différents stades par rapport aux fuites, etc. Car c’est un dépistage plus complexe, seul le vétérinaire qui fera l’examen pourra vous renseigner.

La spondylose

Stade 0
Colonne vertébrale sur un chien de 7 ans, quelques "becs" liés à l'âge du chien.
Spondylose sévère sur une chienne d'à peine 4 ans !
C'est très grave et réduit considérablement les mouvements.

C’est une arthrose des articulations vertébrales.

Une inflammation qui va progressivement entraîner une ankylosante (raideur au niveau de la colonne vertébrale).

 

Elle affecte souvent les chiens de grandes races. Les boxers ont une prédisposition génétique.

Sa localisation préférée est au niveau des vertèbres lombaires, parfois thoraciques. L’articulation lombo-sacrée est occasionnellement également affectée.


Des excroissances osseuses, se forment aux extrémités des vertèbres, elles forment les fameux “becs de perroquet” et à terme forme un pont en se reliant les unes aux autres, rendant graduellement fixe la colonne vertébrale.

Les stades de la Spondylose.

L’examen est le même que pour le dépistage de la dysplasie de la hanche, il faut faire une radiographie, sachant que la sédation n’est pas obligatoire. Le chien doit être placé sur le flanc, le dos droit.

 

Il existe 4 niveaux :

Stade 0 : l’articulation est normale sans soucis du ligament et sans excroissances osseuses.

Stade 1 : le ligament est légèrement hypertrophié et de petites excroissances osseuses se forment aux bords de l’articulation.

Stade 2 : le ligament est plus épais, et les excroissances osseuses sont plus grosses et distinctes.

Stade 3 : les excroissances osseuses forment presque un pont, mais ne sont pas encore soudées.
Le ligament quant à lui, est très épais.

Stade 4 : il s’est formé un pont complet. Les 2 vertèbres n’ont plus de mobilité, elles sont rigides.

Est-ce héréditaire ?

La dysplasie a un facteur génétique, mais pas que ! Sur un chiot en pleine croissance, on limitera les grandes balades de plus d’1 h, on évitera de le faire sauter, descendre ou monter les marches par exemple.

 

Il faudra que votre chiot ait une alimentation saine et équilibrée, avec un apport suffisant en calcium, sans le complémenter en calcium, s’il n’en a pas besoin, cela pourrait être pire et avoir l’effet inverse.

Nota bene 

La spondylose n’est pas de l’arthrose, mais bien un souci de santé à part (formation de pont osseux entre les vertèbres). 

De plus, le chien n’en meurt pas ! 
La spondylose est simplement douloureuse et réduit considérablement la souplesse de la colonne vertébrale au fil des années.
 

Lorsque les vertèbres sont totalement soudées entre elles, la douleur disparaît.

J’explique cela, car visiblement certains vétérinaires, expliquent à leurs « clients » que c’est de l’arthrose et d’autres vont même jusqu’à dire que l’animal va mourir. 

Dans ces cas-là, je vous recommande de consulter un spécialiste.

La dysplasie rénale

Stade 0

La Dysplasie Rénale est une « nouvelle » maladie, chez le boxer. On ne sait pas beaucoup de choses à son sujet actuellement, nous savons juste que cela touche de très jeunes chiens voir des chiots et que malheureusement, ces derniers n’atteignent que rarement les 3 ans.

⚠️ Étude en cours ! ⚠️

Recherches pour la compréhension des origines
 de la dysplasie rénale chez le Boxer
(par le club de race AFB et le laboratoire de génomique « Wisdom Panel »)

Pour faire avancer la recherche, afin de développer un protocole de dépistage fiable et de progressivement éliminée cette maladie mortelle, nous avons besoin de VOUS  !
Si vous avez un boxer LOF atteint de cette maladie, veuillez suivre ce lien, le laboratoire génomique manque de prélèvement alors que cette maladie est pourtant bien trop fréquente ! 

La dysplasie rénale, qu’est-ce que c’est ?

Selon mes recherches sur le net, la dysplasie rénale chez le chien est une malformation congénitale des reins.

 

Certaines parties fonctionnelles du rein sont immatures et n’assurent pas leur rôle d’épuration.

La dysplasie rénale est le plus souvent héréditaire, c’est-à-dire transmise génétiquement par les parents à leur descendance.

Le boxer est une race prédisposée à cette maladie.

 

Il n’y a malheureusement pas grand chose à faire lorsque les symptômes apparaissent, si ce n’est de mettre son boxer sous traitement afin de lui apporter un confort de vie et d’espérer ralentir la maladie.

Depuis peu, le club de race du boxer, encourage les éleveurs et propriétaires de boxer à faire dépister leurs chiens. Pour se faire, il suffit de faire une échographie des reins entre 9 et 12 mois. 

 

Il n’y a pas besoin de sédater votre animal. Cet examen permet de cibler et d’écarter de la reproduction les chiens atteints.

Malheureusement, l’échographie ne permet pas de mettre en lumière les chiens dits« porteurs sains ».

 

Le bon sens voudrait que les éleveurs écartent un mâle ou une femelle ayant donné naissance à des chiots malade de DR, de la reproduction, mais le « bon sens » n’est pas donné à tout le monde.

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